
Venue de Chine, la « pêche » désigne un trio de fruits : la pêche, à la peau duveteuse, la nectarine, à la peau lisse et issue d’une mutation naturelle, et le brugnon, à peau lisse, mais avec un noyau adhérent, là où celui de la nectarine se détache facilement. Ces variantes peuvent être à chair blanche ou jaune, juteuses ou fermes, et parfois légèrement acidulées.
Les premières pêches arrivent mi-juin, mais c’est en juillet-août qu’elles sont les meilleures. Les variétés anciennes ou locales, comme la Téton de Vénus, la Belle Angevine ou la Madeleine blanche, sont souvent réservées aux marchés de producteurs, tandis que la pêche de vigne, à chair rouge foncé et au parfum puissant, clôt généralement la saison, en fin d’été.
Privilégiez les pêches parfumées, souples au toucher, mais sans meurtrissures. Les fruits trop durs ont peu de chances de mûrir dans un compotier.
Au réfrigérateur, les pêches ont tendance à ramollir et à devenir cotonneuses. Mangez-les sans attendre si elles sont mûres à point, ou faites-en des jus, des coulis, des sirops, des sorbets… ou des confitures.
Croquez-les crues sans hésiter ! Vous pouvez aussi les faire rôtir au four avec du miel et du thym, servies tièdes sur une faisselle, les griller au barbecue, en brochette avec du poulet, les mixer en gaspacho sucré avec des tomates cerises, du basilic et du vinaigre balsamique,
ou les manger en salade avec du jambon sec et du fromage de brebis.