L’engouement pour ce domaine d’un hectare et demi, créé en 1875 par Henriette de Monléon, fille d’un maire de Menton, ne se dément pas. Depuis 1966, il est propriété de l’État, qui a confié sa gestion au Muséum national d’Histoire naturelle et l’a ouvert au public un an plus tard.

Un laboratoire à ciel ouvert

Le ministère de la Culture l’a proclamé Jardin remarquable ; le label Qualité Tourisme lui a été attribué en 2018 et l’EcoJardin est venu, en 2024, consacrer son mode de gestion durable. Cet éden, de par sa position méridionale, joue le rôle d’une sentinelle dans l’observation de l’évolution climatique. Les problématiques liées au réchauffement de la planète ont tout naturellement amené l’équipe de jardiniers à initier des pratiques permettant d’entretenir les 1 800 espèces présentes sur place ; parmi elles, plus d’une centaine est classée dans la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Pour le visiteur, Val Rahmeh est surtout l’occasion de faire un formidable voyage dans des contrées lointaines et de découvrir des plantes originaires des régions tropicales humides ou sèches, méditerranéennes…

Le parc est inscrit sur la liste de Rendez-vous au Jardin (du 6 au 8 juin partout en France) et d’avril 2025 à mars 2026, la villa accueille l’exposition de photographies Les couleurs de feuillage.