L’activité sportive favorise le développement de l’hippocampe, une structure du cerveau directement impliquée dans la mémoire et les processus d’apprentissage. En outre, faire de l’exercice en pleine nature améliore l’oxygénation du cerveau et stimule la sécrétion d’une protéine essentielle au bon fonctionnement cérébral, la cathepsine B. Il suffit donc d’enfiler ses baskets une trentaine de minutes par jour le temps d’une promenade en forêt pour booster ses méninges !
Se lancer dans de nouveaux apprentissages contribue à fortifier ses capacités mnésiques. Étudier une matière, tout comme une langue étrangère, pratiquer un art, la lecture ou l’écriture, stimule le cerveau.La mémoire, qui est la trace qui reste d’un apprentissage, a besoin de sollicitations. Apprentissages et mémoire sont interdépendants. En effet, les connaissances déjà acquises constituent une trame sur laquelle viennent se greffer les nouvelles.
L’oméga 3, présent en grande quantité dans les poissons gras, et les polyphénols, que l’on trouve notamment dans les fruits rouges et le thé vert, participent au bon fonctionnement cérébral et favorisent les capacités mnésiques. À l’inverse, les aliments riches en graisses saturées et en sucres les perturbent. Ils représenteraient même un risque important dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Mieux vaut donc privilégier une nourriture équilibrée et se régaler de myrtilles, de hareng, de noix… accompagnés de thé vert ! Star des compléments alimentaires, le ginkgo biloba agit également sur la mémoire.
Il existe plusieurs manières d’entraîner sa mémoire, dont certaines sont très ludiques ! La preuve, la pratique de certains jeux renforce les « muscles mentaux », la concentration et la mémorisation. Échecs, sudoku, puzzle, mots croisés ou, pour les plus connectés, des applis-jeux comme Luminosity, peuvent aider le cerveau à rester vif au fil des années et éviter l’apparition de certaines maladies. Attention à bien varier ces divertissements pour multiplier les formes de raisonnement.
Le sommeil prépare le cerveau à apprendre et à encoder de nouvelles informations. Toutes les formes de mémoire sont concernées, mais chaque stade du sommeil joue un rôle particulier. Lors du sommeil léger puis profond qui suit l’endormissement, c’est la mémoire déclarative, faite des souvenirs et des savoirs, qui est consolidée. Lors du sommeil paradoxal, plus tardif, ce sera la mémoire procédurale, celle des habiletés motrices et perceptives. Durant la nuit, le cerveau incorpore les acquisitions de la journée aux données préexistantes, ce qui permet un enrichissement et une structuration des connaissances.