La fête des foins, ou fête des moissons, serait une coutume française, mais son origine reste obscure ; on ne trouve pas trace de cette tradition dans la mythologie gauloise ni dans des textes datant du Moyen Âge. Il est prouvé que, durant la Renaissance, les Hébreux organisaient des manifestations célébrant la fin des moissons, comme d’ailleurs les Slaves. Quelle que soit son origine, la fête des foins rendait grâce pour l’abondance des récoltes.
La tradition perdure partout en France et les fêtes des foins se déroulent entre juin et août, selon les régions. On sort les outils d’autrefois (faux, charrettes, presses à bras, moissonneuses et batteuses), les costumes d’époque, et on partage une journée autour des valeurs du terroir local. Au programme : défilés, danses folkloriques, concours de chevaux de Mérens, découverte de métiers anciens, marché de producteurs et d’artisans locaux… et bien sûr, repas festif.
Le chien de moisson revient à la mode. Cette couronne de blé, qui signait la fin des récoltes, était offerte à la maîtresse de maison, qui l’accrochait au portail de sa ferme.
Au Tibet, des festivités marquant la fin des moissons se déroulent un peu partout dans le pays, en juillet et août. Dans le sud de l’Inde, Onam est un moment de célébration, d’unité et de partage. En Corée, Chuseok est l’une des 3 principales fêtes et elle a lieu le 15e jour du 8e mois lunaire.