Environ 60 espèces de mésanges se répartiraient à travers le globe. Dans l’Hexagone, on en compte principalement 7 : les mésanges charbonnières, bleues, noires, boréales, nonnettes, huppées et à longue queue. Ces petits volatiles
(10 à 15 cm environ) se distinguent par un bec conique et un corps trapu.
Les mésanges, généralement lève-tard, s’activent ensuite sans s’arrêter : recherche de nourriture (cela occupe la quasi-totalité de leur journée en hiver, plus des deux tiers au printemps), confection du nid, toilette… Après une saison froide en groupe, entraide oblige, c’est en couple qu’elles abordent les beaux jours : le mâle défend alors farouchement son territoire pendant que la femelle construit un lit douillet en prévision de la ponte (5 à 12 œufs en moyenne par couvée).
Ce volatile est d’une incroyable agilité : il s’accroche à la végétation dans un grand nombre de positions pour pouvoir se nourrir grâce à ses doigts griffus. Il n’est pas rare d’en voir certains la tête en bas pendant un long moment, à l’affût du premier insecte qui passe…
Essentiellement insectivores (chenilles, larves, araignées, pucerons… et même limaces pour la nonnette), les mésanges mangent aussi des graines, des baies ou encore des fruits (cerises, pommes et poires tombées à terre…).
Ces oiseaux se plaisent dans les feuillus (chênes, lauriers…) et les épineux (aubépines, églantiers, sureaux…). Installez des nichoirs dont le trou d’entrée sera exposé au sud-est, et disposez sur votre terrain de petits récipients (pas trop profonds) à remplir d’eau fraîche régulièrement, été comme hiver.
C’est le nombre de processionnaires du pin ou du chêne qu’une mésange peut manger chaque jour en hiver ou lors de la nidification, afin de nourrir les oisillons : elle est donc un atout de taille dans la lutte pour endiguer les ravages de cette chenille, qui affaiblit considérablement les arbres qu’elle colonise.
C’est le nombre de processionnaires du pin ou du chêne qu’une mésange peut manger chaque jour en hiver ou lors de la nidification, afin de nourrir les oisillons : elle est donc un atout de taille dans la lutte pour endiguer les ravages de cette chenille, qui affaiblit considérablement les arbres qu’elle colonise.