En herbe ou chevronnés, tous les jardiniers s’essaient un jour ou l’autre à cette technique de reproduction des végétaux, qui participe à la préservation de la biodiversité en continuant à faire vivre des espèces anciennes. Forcément, le choix de graines est immense comparé au nombre de plants que l’on trouve dans le commerce. Cultiver ainsi ses propres végétaux, c’est en outre économique, avec l’assurance d’obtenir des plants de qualité, exempts de pesticides. Par ailleurs, les graines se conservent longtemps, ce qui permet d’espacer ses semis afin de récolter tout l’été. Et puis, quelle satisfaction de faire pousser ses légumes de A à Z !
Versez du terreau dans des pots dotés de trous de drainage, tassez légèrement et humidifiez avec un pulvérisateur. Semez les graines :
plus elles sont petites, plus elles doivent être placées en surface. Étiquetez les pots et déposez-les sur un plateau. Gardez les semis au chaud, à l’intérieur, en veillant à ce qu’ils soient baignés de lumière, ou couvrez-les d’un couvercle transparent (verre, plastique, film étirable) dans un endroit bénéficiant de moins de chaleur. Au bout de quelques jours, la magie de la nature va opérer. Bon à savoir : les semis en pleine terre sont possibles à condition que cette dernière ne soit pas trop compacte, mais aussi de bien les protéger du froid.
Chaque type de plante a sa période de semis. Surtout, ne vous y prenez pas trop tôt : c’est l’erreur que font souvent les jardiniers débutants. Pensez également à adapter votre échéancier au climat de votre région.
En mars : artichaut, poivron, aubergine, brocoli, céleri, chou-fleur, oignon.
En avril : chou, chou kale, persil, tomate, basilic, ciboulette.
En mai : concombre, courge et melon.
