La sarriette

C'est de saison !
Cette plante aromatique moins connue que le thym mérite pourtant toute sa place au jardin : mellifère, hyper-parfumée, elle est en outre très facile à cultiver.
Un article de
Céline de Quéral

Verte et odorante

La sarriette appartient à la famille des lamiacées. On recense plus de 150 espèces à travers le monde mais, sous nos latitudes, les deux plus fréquentes sont la sarriette commune ou sarriette des jardins (Satureja hortensis), une variété annuelle, et la sarriette des montagnes (Satureja montana), une variété vivace. 

Comment la planter ?

1. Elle sera semée en pleine terre en avril (sud de la France) et en mai (nord de l’Hexagone), dans un sol léger et bien drainé. Placez les graines dans des sillons espacés de 40 cm, sans les enterrer trop profondément, puis arrosez en pluie fine. 

2. Lorsque les plantules sortent de terre, n’en laissez qu’une tous les 25 cm (tous les 30 cm si c’est une variété vivace).

3. Si vous optez pour des plants, mettez-les en terre en mai, en les disposant tous les 25 cm. Ils s’épanouiront même dans des sols pauvres et rocailleux.

4. Votre terre est argileuse ? Mélangez-la avec du sable, ou privilégiez la culture en pot (15 cm de profondeur minimum) : remplissez le fond d’une couche de billes d’argile avant de recouvrir de terreau.

Quel entretien ?

Presque aucun ! N’arrosez qu’en cas de sécheresse prolongée, si les feuilles jaunissent et tombent – signe que la plante manque d’eau. La sarriette en pot nécessitera un arrosage plus fréquent. 

Un prélèvement régulier favorisera la formation de nouvelles feuilles. 

Quand récolter ?

La sarriette se récolte 4 mois après le semis, jusqu’à l’automne pour l’annuelle, et toute l’année pour la vivace. Cueillez-la de préférence le matin,
elle sera plus parfumée. 

Fraîche, elle se conserve une semaine au réfrigérateur, enveloppée dans un linge humidifié.

Au jardin comme en cuisine, une alliée de choix

Mellifère, elle attire de nombreux pollinisateurs. 

Elle éloigne les pucerons, les altises mais aussi les moustiques. 

Ses feuilles à la saveur poivrée relèveront les plats de viande, de légumes ou encore les fromages de chèvre. Et pensez à l’associer aux légumineuses, dont elle améliorera la digestibilité.

Mellifère, elle attire de nombreux pollinisateurs. 

Elle éloigne les pucerons, les altises mais aussi les moustiques. 

Ses feuilles à la saveur poivrée relèveront les plats de viande, de légumes ou encore les fromages de chèvre. Et pensez à l’associer aux légumineuses, dont elle améliorera la digestibilité.

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Crédit photo :
© SHUTTERSTOCK
Article paru dans le n°
12
du magazine.

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